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était à l’œuvre dans la France moderne, et quand il ajouta le développement du Palladium comme point culminant au mystère de l’iniquité, il n’est pas étonnant que son livre ait atteint un tirage cinq mille exemplaires. Il a été assailli en tant que pamphlétaire vénal et ses réalisations passées en littérature ont été librement divulguées pour son propre bénéfice et pour l’information du public, mais il a été plus que compensé par l’approbation de Mgr  Fava, évêque de Grenoble, dont nous avons déjà vu les opinions sur le satanisme en maçonnerie. L’Église avait en effet accepté de passer sous silence les anciennes énormités de Léo Taxil ; elle oublia qu’elle avait tenté de le poursuivre et de lui infliger une amende de 60 000 francs ; le souverain pontife lui pardonna l’accusation d’empoisonnement et lui transmit sa bénédiction apostolique ; il fut complimenté par le cardinal-vicaire de Rome ; et il est dans la posture fière d’un homme qui a reçu les félicitations et la haute approbation de dix-huit dignitaires ecclésiastiques, qu’ils soient cardinaux, archevêques ou évêques. Appuyant son dos contre la « tour