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concerne les rituels du Palladium Nouveau et Réformé, consistant en cinq degrés, comparables, en ce qui concerne les trois premiers, avec les degrés quelque peu banals mais innocents du rite moderne d’adoption, et passant, dans les deux derniers, à la pure doctrine luciférienne. Comment Léo Taxil a-t-il mis la main sur ces rituels ? Il nous informe très franchement que c’est par des arguments « sonnants et trébuchants » — c’est-à-dire un pot-de-vin — qu’il a persuadé un officier d’un certain Grand Conseil palladique de Paris d’oublier ses engagements pour le temps de la transcription. Ce n’était pas un procédé très honorable, mais pour dénoncer la franc-maçonnerie, les considérations éthiques ordinaires semblent être mises de côté et il est inutile de s’arrêter sur les méthodes lorsqu’on a besoin de documents. Par ces documents, et par le commentaire qui les introduit et les suit, Léo Taxil, ainsi qu’il a déjà été observé, a créé la question de Lucifer. Partant du principe qu’un double objectif régit l’institution des loges androgynes, à savoir la possibilité de jouissances interdites et la formation de puissants