Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/73

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

En conséquence, lorsque Léo Taxil met fin à son étude du rite égyptien par la « divulgation de quelques pratiques essentiellement diaboliques des Loges misraïmites », à savoir des invocations d’esprits élémentaires, nous ne serons pas surpris de constater que le rituel de cette opérations est pris littéralement du même auteur déjà plagié. Il suffit au lecteur de comparer Les Sœurs Maçonnes, pages 323 à 330, avec la « Conjuration des Quatre » du quatrième chapitre du Rituel de la Haute Magie. On objectera que cette conjuration est dérivée par Lévi lui-même d’une source qu’il ne nomme pas et qu’on trouve en fait dans le Comte de Gabalis. Tout à fait, mais ce que je veux dire, c’est qu’elle est arrivée dans les documents de Taxil au travers d’Éliphas Lévi. La preuve en est qu’une partie des exorcismes est donnée en latin et une partie en français, par l’auteur du Rituel, pour des raisons arbitraires et indéterminables, et que Les Sœurs Maçonnes les reproduit de la même manière. Il est donc évident que nous devons recevoir les « divulgations » de Léo Taxil avec une extrême prudence. J’ajouterai que les actes de la Sainte