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grand archevêque de Cambrai. Léo Taxil l’accuse de galanterie, mais les badinages décrits dans le rituel impressionnent autant le lecteur impartial qu’une saynète enfantine, ce dernier adjectif résumant bien les ambitions de cet ordre, qui, comme je l’ai déjà dit, est tombé dans l’obscurité, et même, autant qu’on peut le savoir, dans la désuétude, bien que notre témoin ne le mentionne qu’au au présent, comme s’il était à l’œuvre actuellement. Quoi qu’il en soit, la description et le résumé du rituel donné par Léo Taxil excluent tout lien avec la franc-maçonnerie templière, ou avec le Baphomet nommé Palladium, en dépit des affirmations contraires. En acceptant la pire construction qui soit placée sur son intention, il n’aurait pu postuler aucun lien avec le prétendu projet d’Albert Pike. Jusqu’à présent, donc, les informations contenues dans Les Sœurs Maçonnes sont en contradiction avec l’histoire du Palladium Nouveau et Réformé donnée dans mon deuxième chapitre.

Il a toutefois été dit que Leo Taxil attribuait des pratiques sataniques à un autre ordre maçonnique androgyne.