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anti-maçon français qui mentionne Albert Pike, à une exception près, qu’on considèrera séparément dans le prochain chapitre. Il le décrit comme le Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil Mère de tous les Suprêmes Conseils du rite écossais ancien et accepté, et il raconte l’histoire de la fondation de ce rite, mais il ne sait rien d’Isaac Long, du Palladium, ou du crâne. Il cite aussi certains ouvrages que Pike a écrit pour l’usage exclusif des initiés, apparemment des grades supérieurs de ces rites, à savoir, le Sephar H’Debarim, Éthique et dogmes de la franc-maçonnerie et Legenda Magistralia. Mais loin d’attribuer à l’ordre un aspect surnaturel, il affirme que son cri de guerre est l’annihilation et l’anathème. Le but de la franc-maçonnerie est, en fait, l’anarchie sociale, le renversement de la monarchie, et la destruction de la religion catholique. Le satanisme imputé à la franc-maçonnerie par Paul Rosen est donc d’un ordre arbitraire et fantastique, n’ayant pas de lien réel avec notre enquête. Deux ans plus tard, le même auteur publia un volume plus petit,