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pratique transcendantale, le marquis de Puységur y a découvert la clairvoyance, c’est là que Martinès de Pasqually a enseigné à ses disciples les mystères de la magie cérémonielle ; c’est là que le « philosophe inconnu », l’illustre Saint-Martin, développa un système spécial de reconstruction spirituelle ; c’est là que l’alchimie a fleuri ; là, des princes spirituels et politiques se livraient à des recherches extravagantes d’un élixir de vie ; il en résulta une série de magnifiques imposteurs qui se prétendaient initiés des sciences occultes, détenteurs du grand secret et de la grande maîtrise. Là, enfin, sous l’influence de la philosophie transcendantale, la franc-maçonnerie emblématique s’enracinait et s’épanouissait, développant dix-mille splendeurs de degrés symboliques, de légendes romantiques, de noms et de titres retentissants. En un mot, le mysticisme européen concentra ses forces à Paris et à Lyon, et tout le mysticisme français se réunit à l’ombre de l’équerre et du compas. C’est autour de ce centre que tout le mouvement gravitait, et de là il fonctionnait. Rien ne prouve qu’il ait tenté