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des processus évolutifs, en se référant à des régions déjà décrites comme transcendant le monde éthique et concernées par l’homme spirituel. De chaque candidat maçonnique, à part dans les obédiences schismatiques et irrégulières, on exige une attitude distincte vis-à-vis du monde extérieur et du monde intérieur. Il est tenu de croire en l’existence d’une intelligence suprême, à laquelle sa nature essentielle correspond à la possession d’un principe indestructible de la vie consciente ou compréhensive. Au-delà de ces doctrines, la franc-maçonnerie n’est absolument pas sectaire ; elle ne reconnaît aucun autre dogme ; elle n’accrédite aucune forme de foi. Or, le mysticisme est un corpus de méthodes et de processus spirituels, basés, comme les méthodes et processus éthiques maçonniques, sur ces mêmes doctrines. Tout homme qui croit en Dieu et à l’immortalité est la matière première du mystique ; chaque homme qui croit qu’on peut découvrir un chemin vers Dieu est sur la voie du mysticisme conscient. Comme cette voie a été suivie dans tous les âges et toutes les nations par des personnes aux croyances très divergentes, il est clair que même si de nombreux