Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/323

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de la question, je dois avouer qu’on a immédiatement suspecté un motif caché. Une recrudescence de la magie noire médiévale ne risquait nullement d’atteindre des proportions qui justifieraient une telle intervention ; c’était comme si le gouvernement de Sa Majesté pensait qu’il valait la peine de dissoudre la League of the White Rose. Mais lorsqu’il est apparu que la question de Lucifer était un aspect nouveau de la vieille inimitié catholique contre la franc-maçonnerie, l’étonnement s’est évaporé ; on a immédiatement constaté que le diabolisme moderne avait acquis une importance extrinsèque, car il était censé être lié à cette fraternité que l’Église considérait depuis longtemps comme son implacable ennemi. Je dois exprimer clairement la conviction générale que si la magie noire, la sorcellerie et le sabbat n’avaient, jusqu’à présent, rien fait de plus que raviver la démonomanie, s’ils ne s’étaient préoccupés que du Notre Père noir, de la messe noire ou même du sensualisme transcendantal et de l’épreuve du pastos, la hiérarchie romaine n’aurait pas agi comme elle l’a fait, et les témoins de