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Il décrit l’hérésie ophite qui a offert l’adoration au serpent et l’hérésie caïnite qui justifiait la révolte du premier ange et du premier meurtrier comme des erreurs comparables aux idoles monstrueuses du symbolisme anarchique de l’Inde (Rituel, p. 13 et 14). Est-ce du diabolisme ? Est-ce le culte de Lucifer ? Certes, Lévi ne croyait pas à l’existence personnelle du père du mensonge, et si c’est du satanisme de ne pas y croire, soyons contents de diaboliser avec Lévi tandis que les faux témoins illustrent les méthodes de leur père.

Il n’est pas nécessaire de multiplier les citations, mais en voici une autre : « L’auteur de ce livre est un chrétien comme vous. Sa foi est celle d’un catholique profondément et fermement convaincu : il ne vient pas donc nier les dogmes, il vient combattre l’impiété sous ses formes les plus dangereuses, celle de la fausse croyance et de la superstition… Ôtez-nous cette idole qui cache notre Sauveur. À bas le tyran du mensonge ! À bas le Dieu noir des manichéens ! À bas l’Arimane des anciens idolâtres ! Vive Dieu seul et son