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il ne devait son initiation qu’à Dieu et à ses propres études. Deuxièmement, la pratique de la magie cérémonielle, qui est ce que les témoins comprennent par de la théurgie, est une pratique condamnée par Lévi, sauf comme une expérience isolée pour fortifier sa conviction intellectuelle quant à la véracité des théorèmes magiques. Il l’a entreprise à cette fin au printemps 1854, et étant satisfait de l’expérience, il ne l’a pas renouvelée. Troisièmement, la philosophie d’Éliphas Lévi est en contradiction directe avec la doctrine manichéenne ; elle ne peut s’expliquer par le dualisme, mais doit s’expliquer par son contraire, à savoir la triplicité dans l’unité. Il montre que « les disciples inintelligents de Zoroastre ont divisé le binaire sans le rapporter à l’unité, séparant ainsi les colonnes du temple, et voulant écarteler Dieu » (Dogme, p. 129, 2e édition). Est-ce une doctrine manichéenne ? Autre passage : « Si vous concevez l’absolu comme deux ; il faut immédiatement le concevoir comme trois pour retrouver le principe unitaire. » (ibid). Une fois de plus : « La divinité, une dans son essence, a deux conditions essentielles pour bases fondamentales de son être : la nécessité et la liberté. » (ibid,