Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/282

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

à cette édition par Langius réfute complètement les dires de Mlle  Vaughan. Voici un passage pertinent : « Quant à savoir vraiment qui ou quel genre de personne a écrit cet ouvrage plaisant et appréciable, je n’en sais pas plus que le dernier des ignorants, et de peur de lui être déplaisant, je ne juge pas utile d’enquêter à son sujet car lui-même dissimulerait son nom. » Un peu plus loin : « Cueillir les roses des buissons les plus épineux de la littérature, et faire l’élixir des philosophes par ses propres moyens, sans aucun tuteur, et à vingt-trois ans d’âge, cela n’a peut-être été donné à personne, ou seulement à quelques-uns jusqu’à présent. » Langius, en outre, déplore explicitement le fait qu’il n’a pas pu imprimer à partir d’un manuscrit original. Il a travaillé sur la base d’une traduction latine, l’œuvre d’une main inconnue, qui était venue en sa possession, comme il nous le dit, d’un homme érudit dans ce domaine. Le prétendu manuscrit autographe de Mlle  Vaughan, avec ses notes marginales méprisables, est évidemment une copie latine, quelle que soit son histoire. L’original était en anglais, et quand Langius regrettait sa perte, « une transcription, probablement écrite à partir de la copie de l’auteur, ou très peu