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son aspiration religieuse passionnée et son amour ardent pour le Christ.

Quand Vaughan vint à Londres, il était un homme mal à l’aise avec l’anglais, en dépit de sa carrière à Oxford, parce que sa langue maternelle était le gallois, et quand il se met à écrire des livres, il s’excuse pour son style maladroit. Il souligne aussi sa jeunesse, ce qui se comprendrait à l’âge de vingt-huit ans, mais serait absurde pour un écrivain approchant la quarantaine. Ce point peut être vérifié par quiconque se réfère à mon édition de l’Anthroposophia Theomagica de Vaughan. Les œuvres de Thomas Vaughan, à part Anthroposophia Theomagica, sont Anima Magica Abscondita, publié en 1650 ; Magia Adamica, de 1650 aussi, est apparemment oublié par les « documents authentiques » de Mlle  Vaughan, comme le sont également The Man-Mouse et The Second Wash, or the Moore scoured once More, un satire sur Henry More, écrite en réponse à ce platonicien, qui avait attaqué les ouvrages précédents. Ces dernières sont de l’année 1651, tout comme Lumen de Lumine et The Fame and Confession of the Fraternity