Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/256

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

chapelle presbytérienne — il y avait une telle chapelle, soit dit en passant — il nous dit que le Grand Maître s’appelait Spencer et qu’il était un négociant de Singapour, mais là encore il n’y avait personne de ce nom dans la ville ou ses environs à l’époque, et c’est pourquoi tout son récit, dont le rituel repris chez Léo Taxil, est complètement démoli. J’estime que ces deux exemples sont suffisants pour indiquer le genre d’homme auquel nous avons affaire. Cela peut être un sujet d’étonnement pour mes lecteurs qu’un ouvrage, même trompeur, soit écrit avec une maladresse telle qu’il se trahisse tout de suite par des recherches faciles et rapides, mais il faut rappeler que les lecteurs français attirés par le Dr  Bataille sont si ignorants de tout ce qui concerne les Anglais qu’aucun talent n’est nécessaire pour les duper ; il suffit d’insulter les Anglais. Nous avons déjà donné quelques exemples de la compétence de notre auteur dans ce domaine, mais ils ne donnent aucune idée de ses vraies ressources en matière d’injure et de calomnie. Une citation directe sera pertinente pour notre propos :