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d’effet en dehors du rite écossais, et que tous les maçons peuvent constater s’ils prennent la peine de s’enquérir. Lorsque M. Margiotta a informé l’officier de la loge Giordano Bruno qu’il représentait secrètement une autorité centrale inconnue, c’est en ce sens qu’il faut le comprendre, c’est-à-dire qu’il représente les intérêts du Suprême Conseil de Charleston. Par conséquent, les révélations concernant la « Franc-Maçonnerie Universelle » sont une exagération fondée sur un fait, et l’ordre palladique, dont M. Margiotta nous dit qu’il est membre, n’est en tout cas pas ce qu’il prétend. Ces idées lui ont sans doute été imposées par le biais de faux documents, tout comme dans les cas Léo Taxil et M. Adolphe Ricoux. Les écrits attribués à Albert Pike, et cités par le signor Margiotta, comme dans d’autres cas, sont plagiés sur Éliphas Lévi, y compris le prétendu alphabet du Palladium. La « pièce de résistance » documentaire sur laquelle notre auteur s’appuie pour prouver l’existence d’une organisation maçonnique internationale est une « voûte de protestation », d’une prétendue Mère-Loge du Lotus d’Angleterre, temple secret