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et je suppose que sa conversion a pris la nature d’une « pénétration », pour parler sa propre langue ; ce n’était pas une opération intellectuelle, mais un volte-face soudain. Jean Kostka a changé de « pince-nez », et c’est tout le secret :

The reason why I cannot tell,
But now I hold it comes from hell.
[1]

Voici la preuve incontestable : il n’a rien qui ressemble à une accusation ; il dit voir Lucifer dans tout ce avec quoi il a coupé les ponts, par un procédé d’instillation très simple et civil. « Je le sens », « je vise Lucifer ». Ainsi, l’Ordre des Chevaliers du Parfait Silence invite ses initiés à devenir les architectes de la ville sainte. Jean Kostka, armé de cette technique, dit : « lisez l’Enfer ». Les martinistes se préoccupent de la création d’Adam Kadmon, l’humanité idéale. Jean Kostka vous dit qu’ils ne se préoccupent de rien de tel, et que Satan est la seule personne qui peut vraiment nous révéler le secret, ce qui est curieux, car

  1. NdT : pastiche de I do not like thee, Doctor Fell, un épigramme de Tom Brown. On peut traduire les vers ainsi :

    La raison, je ne peux pas la dire,
    Mais maintenant je soutiens qu’elle vient de l’enfer.