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croira ce qu’il dit et lui donnera tout le crédit de s’être « tourné vers l’Église outragée. » En matière de témoingnages, les déclarations sous pseudonyme sont toutefois discutables. J’identifie donc notre témoin comme étant Jules Doinel, qui s’occupait principalement de la restauration de la Gnose et de la création d’une « église gnostique » à Paris vers 1890, et n’est d’ailleurs pas inconnu en tant qu’orateur maçonnique, et dans le monde des belles-lettres. M. Papus, avec la générosité d’un mystique, ne peut que parler du pieux enthousiaste qui a trahi sa cause et scandalisé l’école qu’il représente ; il explique que Jules Doinel est un merveilleux poète, dépourvu d’une culture scientifique qui lui aurait permis d’expliquer de façon pacifique les phénomènes qui ont été gâchés sur lui par le monde invisible, de sorte qu’il ne lui restait que deux chemins possibles : le renoncement à la voie transcendentale, ou la folie. « Bénissons le ciel que le patriarche de la Gnose ait choisi le premier. » C’est peut-être montrer de la gratitude pour les petites miséricordes, car notre ami