Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/191

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

survenue entre temps, la description par Mlle  Vaughan de son ancien dieu inciterait les jeunes femmes sentimentales à pardonner sa nature maléfique à un être aussi « superbe » et d’une « mâle beauté ». Je m’abstiendrai de gâcher le tableau avec les détails minutieux qu’elle livre, ou par ses exclamations de fureur contre le magnifique gentleman qui la trompa. J’aimerais éviter de faire référence à la conversation qui suivit, mais je suis contraint, par amour de l’art véritable, d’affirmer que Lucifer s’est abaissé à la banalité. M. Renan nous dit que depuis qu’il a quitté le séminaire de Saint-Sulpice, il n’a fait que décliner. La conclusion est évidente : il aurait dû retourner à Saint-Sulpice, malgré les splendeurs littéraires de la Vie de Jésus. Depuis son dernier affrontement avec l’archange Michel, le diable a perdu une part de son intellect et la teneur de sa causerie avec Diana rappelle du Robert Montgomery Bird, et même de plus médiocres. Dans les régions inexplorées des feuilletons bon marché, j’ai vu beaucoup de dialogues surnaturels de meilleure facture. Quant à la somme de ses observations, il va sans