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distinctement donné un nouveau départ. Des livres se sont multipliés, des revues ont été fondées, l’Église prend des mesures, même un processus juridique a été institué. Le centre de cette littérature est à Paris, mais les nouvelles à son propos ont traversé la Manche, et sont passées dans la presse anglaise. Comme on affirme, par conséquent, qu’un culte de Lucifer existe, et que les hommes et les femmes qui y sont engagés ne sont ni ignorants ni particulièrement fous, ni encore appartenant aux couches les plus basses de la société, il vaut la peine d’enquêter sur la question, car on y trouvera intérêt, quelle que soit la conclusion.

Si le diable est réellement parmi nous, alors nous ferons bien de le savoir au nom de ce qui semble rustre dans l’orthodoxie religieuse, ainsi complètement exonérée ; au nom du fantastique dans la fiction et du sinistre dans la légende, ainsi inopinément concrétisés ; et, en outre, au nom du salut de nos âmes. Si Abaddon, Apollyon, et le seigneur des mouches sont effectivement des êtres réels ; surtout, si nous sommes susceptibles de les rencontrer en personne entre Free Mason’s Hall et Duke Street, ou entre