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l’autre la longue queue d’un lion. Il informa l’assistance que les commandants de Lucifer et ceux d’Adonaï venaient de s’affronter dans une grand bataille, et qu’il avait pu, à sa grande joie, couper la queue du lion de saint Marc ; il demanda aux membres du Triangle Les Onze-Sept de conserver ce trophée avec soin, et, pour que ce ne soit pas une relique inerte, il y avait placé un de ses démons mineurs jusqu’à ce qu’il intervienne lui-même pour marquer sa faveur omnipotente envers une certaine vierge prédestinée. La vestale en question était la Diana des Charlestoniens, sœur élue en Asmodée, qui à cette époque n’était pas affiliée au Palladisme. Lorsque le docteur essaya ensuite de la mener à parler de cette histoire, elle répondit, à la manière du morse de Lewis Carroll : « Admirez-vous la vue ?  » Le bon docteur n’aime pas cette histoire, non pas parce qu’elle fait violence à la vraisemblance, mais parce qu’elle fait violence à saint Marc ; il y a évidemment un certain déshonneur à être un évangéliste privé de sa queue. Quant à la queue elle-même, il ne doutait pas qu’elle avait appartenu à un lion ordinaire, avant d’être possédée par un démon.