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On le pria d’appeler Baal-Zéboub, mais chaque fois qu’il ouvrait la bouche, son œil y tombait ; cependant, il continua l’invocation, mais aucun Baal-Zéboub ne se manifesta. On apporta ensuite un trépied avec des charbons ardents et une femme, convoquée à cet effet, plongea son bras dans les flammes, respirant avec ravissement l’odeur de sa chair rôtie. Nul résultat. Puis une chèvre blanche fut exhibée, placée sur l’autel du Baphomet, brûlée, affreusement torturée, son ventre ouvert et ses entrailles déchirées par le Grand Maître indigène, qui les étendit sur les marches en proférant d’abominables blasphèmes contre Adonaï. Cela ayant également échoué, on souleva les grandes dalles de la salle, une puanteur sans nom monta, et à sa suite un grand nombre de fakirs vivants, dévorés jusqu’à la moelle par des vers et tombant en morceaux dans tous les sens, on les traîna du milieu d’un certain nombre de squelettes, tandis que des serpents, araignées géantes et autres crapauds grouillaient de toutes parts. Le Grand Maître s’empara d’un des fakirs, il lui coupa la gorge sur l’autel en psalmodiant la liturgie satanique au milieu des imprécations, des malédictions, d’un chaos de voix et des derniers râles d’agonie de la chèvre. Le