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les mystères de l’antiquité païenne étaient des illusions du diable, et les mystères modernes qui leur sont liés sont aussi des illusions diaboliques. En fait, il fait si souvent des découvertes qui semblent inédites à ses propres yeux, mais pas pour les gens qui connaissent le sujet, qu’on serait agréablement diverti par sa simplicité s’il ne montrait pas tant la mauvaise foi dans ses suppositions. Par exemple, quiconque connaît la littérature goëtique sait que les rituels de la magie noire incorporent des éléments hétérogènes de sources kabbalistiques, mais pour Mgr  Meurin ce fait parait surprenant.

Son érudition maçonnique est à peu près aussi grande et aussi petite que sa maîtrise de la Kabbale ; il cite Carlyle comme « une autorité », applique le terme orthodoxe à la franc-maçonnerie française exclusivement, alors que les développements de la fraternité en France ont toujours eu un caractère hétérodoxe, tandis que sa classification tripartite des 33 degrés de ce rite et du rite écossais ancien et accepté est tordue arbitrairement pour s’adapter à une théorie préconçue, et