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Scène IX.

ARTHUR, CALEB.
CALEB.

Ma maîtresse m’envoie vers vous, milord, elle vous prie d’excuser son absence ; aussitôt qu’elle sera libre elle viendra réparer son impolitesse.

ARTHUR.

Je serais désolé, mon vieux Caleb, qu’elle fît des façons pour moi ; elle est occupée à recevoir ses fermages, disais-tu ?

CALEB.

Sans doute ; et cette opération est toujours un peu longue. (à part.) Ordinairement, c’est bientôt fait.

ARTHUR.

D’après ce que je puis voir, ses propriétés sont considérables ?

CALEB.

Considérables, milord. (à part.) Il faut payer d’audace. (haut.) Et elles l’étaient encore davantage avant la confiscation du parlement ; mais ce qui lui reste…

ARTHUR.

Suffit encore pour lui assurer une fort belle existence, n’est-ce pas ?

CALEB.

Certainement… (à part.) Aurait-il quelque soupçon ?…

ARTHUR.

Je suis enchanté, mon cher Caleb, des renseignemens que tu me donnes ; et puisque je peux compter sur l’exac-