teur Andrews, s’en est long-temps flatté : il ne passe pas un jour sans la voir… Mais, pardon, milord, j’aperçois miss Anna, je vous laisse avec elle. (Il sort.)
Scène VI.
Pauvre Williams !… voici l’instant terrible !… si je pouvais lui déplaire…
Elle est vraiment fort bien, ma future !
Mille pardons, mon cousin, de vous avoir fait attendre.
Comment donc, ma cousine ! c’est moi qui vous dois des excuses, j’arrive un jour plus tôt que ne l’annonçait ma lettre ; mais mon impatience était bien naturelle : avant de vous connaître, le désir de vous voir m’a fait mettre dans mon voyage toute la célérité possible ; maintenant que je vous ai vue, je n’éprouve plus qu’un regret, celui de n’avoir pu en mettre davantage.
Ah ! mon dieu ! est-ce qu’il m’aimerait déjà… pour le coup, ce serait jouer de malheur. (haut.) Certainement, je suis bien flattée, lord Arthur… mon cher cousin, veux-je dire… d’un empressement… qui me prouve…
Écoutez, miss Anna : nous sommes destinés l’un à l’autre, il est tout naturel que cette première entrevue nous