de la ville de Bayreuth, et M. Feustel, le banquier bien connu, parlant au nom du conseil d’administration du Théâtre-Wagner, ont adressé un dernier adieu au grand maître et rappelé ses titres à la mémoire de tous. L’impression de ces deux discours a été profonde. La foule était très émue, beaucoup de spectateurs pleuraient. Le Liederkranz de Bayreuth a chanté ensuite un chœur de Weber.
Aussitôt après, le cortège s’est mis en marche au son des cloches des églises, accompagné par le corps des sapeurs-pompiers et les bourgeois de la ville portant des torches allumées ; toutes les rues par où il devait passer étaient ornées de fleurs et de drapeaux. Les lampes de gaz brûlaient sous des voiles de crêpe.
C’est, on le sait, dans sa villa de Wahnfried que le maître avait exprimé le désir d’être inhumé, et c’est là qu’il a été descendu dans le caveau qu’il s’était fait construire. L’entrée de