moins n’avait qu’une idée fort vague, quand il écrivit sa deuxième symphonie. À quel point cette heureuse circonstance ajouta à la valeur de mon œuvre, c’est là une chose qui n’échappa ni à moi-même, ni à mon cher Franz Liszt, admis avec la famille à l’audition du Lycée, en sa qualité de beau-père.
En dépit de thèmes principaux dans le goût de celui-ci[1], fort bien appropriés au contrepoint, mais fort peu expressifs, ma symphonie fut applaudie en tant qu’œuvre de jeunesse, désignation à laquelle, malheureusement, je dus ajouter l’épithète de surannée…… Malgré ceci, pour vous donner une idée des progrès que j’avais déjà faits, il y a cinquante ans, dans le mode élégiaque, je vous transcris ici[2] le thème… non ! disons plutôt la mélodie…… du deuxième morceau (Andante) : bien que ce motif n’eût assurément jamais vu le jour sans