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ESQUISSE AUTOBIOGRAPHIQUE

pagnie d’écrivains politiques ; j’entrepris aussi une ouverture sur un thème politique. C’est dans ces circonstances que je quittai le collège et que j’entrai à l’Université, non plus pour me vouer à une étude de Faculté (car on me destinait encore à la musique), mais pour suivre les cours d’esthétique et de philosophie. Je profitai aussi peu que possible de cette occasion de m’instruire ; en revanche, je m’abandonnai à tous les écarts de la vie d’étudiant, et je le fis, à vrai dire, avec tant d’étourderie et si peu de retenue, que j’en fus bientôt dégoûté. Ma famille, à cette époque, eut beaucoup de mal avec moi ; j’avais laissé ma musique presque entièrement de côté. Mais je ne tardai pas à revenir à la raison ; je sentis la nécessité d’une étude de la musique entreprise à nouveau, rigoureusement réglée, et la Providence me fit trouver l’homme qu’il fallait pour m’inspirer une ardeur nouvelle et m’éclaircir la chose par l’enseignement le plus approfondi.