dor et tout ce que j’ai fait dans les premiers temps de Berlin, je vous les livre, c’étaient des œuvres occasionnelles ; mais, depuis, j’ai fait cent pas en avant avec Agnès de Hohenstaufen, où j’ai imaginé un emploi de l’orchestre remplaçant parfaitement l’orgue. »
Il ajoutait que, depuis cette époque, il s’était occupé d’un nouveau sujet, les Athéniennes ; que le prince-héritier, actuellement roi de Prusse, l’avait même vivement pressé d’achever cette œuvre..... et le voici tirant de son portefeuille, comme preuve à l’appui, quelques lettres de ce monarque, pour nous les faire lire. Dès que nous nous fûmes consciencieusement acquittés de cette tâche, il poursuivit, déclarant qu’en dépit de cette flatteuse insistance, il avait définitivement renoncé à traiter ce sujet en musique, bien qu’il le trouvât d’ailleurs excellent, par la raison qu’il était persuadé de ne pouvoir surpasser son Agnès de Hohenstaufen, et réussir à inventer du nouveau. Il conclut ainsi : « Or, comment