qu’il m’écrivit plus tard de Paris une lettre pour me prier de lui expédier une partitionnette de ce supplément instrumental de mon cru ; dans l’expression de son désir, sa fierté ne lui permit pas de convenir qu’il demandait une chose dont je fusse l’auteur, mais il rédigea ainsi sa prière : « Envoyez-moi une partition des trombones pour la marche triomphale et de la basse-tuba, telle qu’elle a été exécutée sous ma direction à dresde. »
Je donnai au maître de nouvelles preuves de mon dévouement personnel, par le zèle que je déployai à modifier complètement, selon ses vues, la disposition de la troupe instrumentale. Ces vues se rapportaient moins à un système qu’à de vieilles habitudes ; aussi l’importance qu’il y avait à ne pas apporter à ses manies le moindre changement m’apparut-elle claire comme le jour, quand le maître voulut bien m’expliquer sa méthode pour conduire l’orchestre.