un bon ange, ton esprit viril, qui le conserva toujours pur et chaste ; et c’est en cette chasteté d’âme que gisait ton originalité : en gardant toujours sans tache cette magnifique vertu, tu n’avais pas besoin de réfléchir, de découvrir….. tu n’avais qu’à sentir, tu avais ainsi découvert la plus profonde source de beauté ! Tu l’as conservée jusqu’à ta mort, cette suprême vertu, jamais tu ne pus la sacrifier, jamais tu ne pus te défaire de ce bel héritage de ton origine allemande, jamais tu n’aurais pu nous trahir !….. Vois, maintenant l’Angleterre te rend justice, la France t’admire, mais seule l’Allemagne peut t’aimer ; tu es sa chose, tu es un beau jour de son existence, une chaude goutte de son sang, une parcelle de son cœur…… qui donc nous blâmerait d’avoir voulu que ta cendre devînt aussi une parcelle de son sol, du sol de la chère patrie allemande ?
Encore une fois, ne nous adressez pas de reproches, vous qui méconnaissez le génie pro-