poids de la plume paralysant l’essor de son esprit ; la réflexion et la critique étaient les obstacles qui l’empêchaient de donner une forme plastique définitive à ces fantastiques épisodes, appartenant au romantisme d’un autre âge.
C’était une vie bien agitée que celle dont les souvenirs se pressaient dans l’esprit du maître de Mariafeld, depuis qu’il s’était rendu en 1832, en sa qualité d’étudiant de Gottingen, à la fête de Hambach ; cette fête avait été le premier essai d’opposition tenté contre la Diète par l’opinion populaire et Wille, Georges Wirth et Venedey s’y étaient prononcés contre la fraternisation avec les sociétés secrètes françaises. À Gottingen, il avait été président d’association et avait dû quitter l’Université (de même que notre chancelier actuel) pour avoir pris part à une assemblée présidentielle qui avait prononcé une interdiction, À Kiel, Franz de Florencourt et lui avaient été les chefs de l’association générale des étudiants, d’où était sortie la lutte contre la royauté danoise.
La vie d’étudiant à cette époque-là n’avait pas pour but des résultats pratiques ; les associations étaient les derniers restes d’un concept romantique que l’on se formait du monde, mais s’il était défendu de penser à l’unité et à la