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'76 AVAXT-PROPOS DU TRADUCTEUR mon esprit (1) cet e<re/~e aurait sa valeur individuelle complètement indépendante, et ces représentations, dans ~brme de </r<ï/ï~s/es~’c' ar~s~KCs, seraient entreprises, sans nul souci de rémunération matérielle quelconque, pour le profit [moral d’une foule réunie dans le but, uniquement, d’une occupation artistique (2). Avec l’annonce du plan d’un tel festival d’Art, qui, à cette époque, pouvait sembler aussi fantastique et aussi extraordinaire que mes rêves de révolution, je pris congé de mes amis (3), sans me troubler par l’opinion que la foule doit avoir d’un artiste qui a pensé qu’il a découvert dans son monde idéal la seule voie possible dans laquelle il puisse s’associer dignement avec le monde de la réalité. Et, dans l’achèvement actuel de mon entreprise, je devins une fois de plus l’artiste vrai, sans entraves, délivré de toute hésitation ou du doute (4) C’est pourquoi, le ~9 mai 1852, Wagner pouvait écrire à Liszt L’esquisse de toute la Tétralogie du Nibelung est finie (5) le 1°’ juillet de la même année, c’était le poème de la Wa//CM/’p en novembre, le Rheingold ; puis Wagner remaniait Le Jeune Sieg- ,/We~ (~e~<e~) ; puis La Mort de Siegfried (Le CrépKSCK ~e-~es-DteM.r).Vers Noël, il lisait à ses amis le Ring en entier (C). ~1)L’ÛEM<<’<'<la .MtMtMde ma Vie, p. 63. (2) M., pp. 62-63. (3) C’est a sa CowMKMtca~tOM à mes AtMt~(EtMC.VtM~MM<~ ait m~’Mt~Fr<’Mn~MGMomMf~~c/tn~fM,t. IV) que fait allusion Richard Wagner. (t) L’ÛEM~rfet la Jlission de ma t’tf, p. 62. (5) R. WAGNERet F. LtSTZ,Correspondance(Crtf/’wfcAMf ~WMcA~t~Hfr und LtMf. Leipzig, Breitkopf und Hàrte), H8~. (6) Cf. in ~t’K< ! H’a~<’rt<~<a<t. III, les ~o~ cAronofoc<ques (déjà s~natèes)de M. H.-S. Chambertain. Imprimé aussitôt (i8o3),mais, commeje rai note p. U, sculement pour les