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A.VAXT-PROPOS DU THAUCCTEUR

l’économie du Théâtre des Grecs, son idéal rétrospectif il était naturel qu’il dut être ramené, par cette encourageante remarque, à l’idée de son u Projet (1) de 1849 (pour l’organisation, en Saxe, d’un vrai Théâtre national), et poussé d’autant plus à serrer l’œuvre entière (toujours s’il la réalisait) par les liens ininterrompus d’une gigantesque symphonie. Ce fut ce qui

eut lieu, en effet. Aussi voit-on dès lors et coup sur coup Wagner : entamer la musique du Jeune Siegfried (septembre) ; l’abandonner au mois d’octobre ; et déclarer, le 3 novembre (n’est-il pas vrai que c’est une grande date’ ?) qu’il embrassera décidément, sous une forme poétique complète, en trois Drames, avec un Prologue, l’immense Mythe des NIbelungen (2). C’était rompre, et Wagner le dit dans la même lettre, c’était rompre,àses propres dépens matériels, tous ses engagements antérieurs envers la scène de Veimar c’était implicitement

renoncer à tout espoir de voir son œuvre entrer jamais, tétraiogie ou trilogie, dansée répertoire d’une scène quelconque (3) car il est évident qu’un tel plan dramatique, pour réalisable qu’il fût, comportait, <tpriori même, un système de représentations consécutives, inconciliable, au moins alors, avec les habitudes modernes. « Mais par cette seule raison, fait observer Wagner, il me semblaitque ~l’ouvragejserait lu-un exemple vrai et normal de ce que seul je comprenais comme un Art dramatique vraiment universel dans sa forme la plus noble (4). H me sembla que ce qu’il y avait de plus noble à faire était de,fortifier ou d’éveiller, par un tel exemple d’une pure œuvre d’Art, une concep- ( !) G~amM~~ ~eAn/t KM~/) !~<Mn~n, t. 11. Cf. sur ce Projet, ci-dessus, t’.AMMf-Pr~pM,pp. 68-69. k

~) Cf. tM 7 !<’t'M<’

~a~a~nfMMC,t.

les yo<f. ! cAroMo~t< !fM<’s

do M. CtmmberLun.

(3j L~C sur la .VM<t~M<pp. XLYt-XLVH. ~t) f/OEM< et la .MtM~n

’Ma V<f,p. 6~.