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AVANI-PROI’OS DU THADUCTELR n’étant pas élu (à ce qu’il croyait) pour instaurer cette ŒMore d’Art, il pouvait en conscience lui-même, à la rigueur, sinon faire d’autres opéras, tout au moins achever ~r :e<fs Tod mais ce droit n’était-il pas conditionnel, du reste ? ce droit déchargeait-Il Richard Wagner du devoir de la u préparer N, l’ŒMcre c~~ ? ` ? Pouvait-il, sans enfreindre ce devoir, exercer ce droit, pouvait-il achever .S~/r~’s Tod, avant d’avoir bien établi, pour les lecteurs de ses écrits, et de s’être signi fié à lui, Richard Wagner, irrécusablement, irréfragablement qu’il ne faudrait pas s’y tromper ; que ni cet opéra, quand il serait terminé, ni aucun opéra, jamais, à aucun titre, ne saurait être, en tant qu’opéra, prépa- ratoire àl’ŒKrre~’A~(l) ? Raille ces scrupules qui l’ose C’est pour y satisfaire que, s’arrachant à Sieg- /W<s T~ Wagner eut la patience, dans Opéra et D/’a~e, d’épuiser la question tant au point de vue critique qu’au point de vue, essentiel pour nous, de la théorie Voici mon testament, dit-il (2) je puis mourir ! Tout ce que je ferai déplus me semble être un pur luxe ! Oui, le « luxe fut assez « pur j’espère, un tel pur luxe ! Tout de même, en attendant de mourir il fallait vivre. Par bonheur, tandis que Wagner théorisait, ses ~uis s’employaient à faire monter ses œuvres pour la première fois, Lohengrin venait d’être représenté, au théâtre de Weimar, et, grâce au dévouement de Franz Liszt, avec un tel succès que Wagner, sollicité, dut promettre à cette scène un nouvel opéra. il comptait, pour remplir cet engagement, sur ~’p~’e~s Tod (3), que (t) n Jo mo croyais, dans ce livre, obti-6 de combattre, avant tout, l’opinion erronée de ceux q’u s’étaient imaginéque, dans l’opéra proprement dit, t’idéat se trouvait atteint ou du moins immédiatementprépare, n Lettre sur la MMS~M~(pp. xxvu-Mvnt). (2) Février t851. «* r«  t’F~ ~< 1n M~cc-n tn< Vt<’ n <H.