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1 préparer et pour la préparer, tout en théorisant, il s’efforçait de revenir à l’exercice normal de ses facultés artistiques, par la composition d’un Drame, Wieland der Schmied (1), conforme, autant que possible, à ses vues immédiates, puisque tiré du Mythe, et par la musical, le sujet se prétait à merveille à symboliser, au surplus, la nécessité, pour l’Artiste, de secouer le joug du Public, le joug de l’artificiel, de l’arbitraire, du faux ; d’exprimer rame du Peuple, et de s’adresser au Peuple. Préparatoire nul doute qu’un tel Drame l’eût été non pas un monument peut-être, mais un signe n, ou ; comme l’a dénni Wagner, un moment » (~) de la Révolution. Il y renonça pourtant je n’ai pas à dire pourquoi, et je n’aurais même rien dit non plus de Wieland, si d’une part cette esquisse, très grandiose et très belle, n’eût fourni maint détail à la Te~a~o~’p, si d’autre part la fable ne s’en rattachait au cycle des études résumées par Wagner, dans Le Af’yfAedes N<- 6e/M/~p~ comme projet de Drame, et dans .p~/We~s Tod desquels j’ai parlé. C’était vers ces études providentielles, somme toute, qu’il se trouvait sans cesse ramené d’intuition ne le voit-on pas se remettre, en 1850, à la musique de .S~ff’ied’s Tod ? Mais quoi il s’y sentait gêné, paralysé par quelque cause, dont il ne parvint pas tout de suite à se rendre compte ; puis .S7~/Wed’s Tod n’était qu’un poème d’ojoe~ï et Wagner, édiiïé par ses récents écrits, estimait à présent que l’ŒKr/’p ~1~ .4rt ?nir ne naîtrait jamais d’une telle forme ; il est vrai que (1) Gesantinelle~<ut/7<’Hund D !c/~KM<y<’M, t. !U. Dans son livre L’art de Nt~a~ ~Mfr~ Z.’aEM<T<’p<M<pp. 200-20’i. M. ERNSTa donne, de tVt’<M<<le F~<~M, l’unique analyse qui en soit en France.– Sur te sons symboliquede ce splendidesujet, cf. le mémovolume,pages lt)8-t’L C :) Lettre ( déjà Cttéo) do Wttgncr & Uhti~. (Xurich, 27 déc. t8t9.)