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AVAXT-PROPOS DU THADUCTLCn 6~ la libre Légende libératrice de l’Art, l’orientation de l’autre Drame, Musical, Poétique, Plastique, en embryon dans ~y !s Tod. Et l’on est bien en droit de supposer que l’embryon n’avait plus besoin, pour prospérer, que de se déprendre à jamais ainsi, radicalement, des modalitës historiques .Wec/’s Tod, La Mort f/c Siegfried (l’œuvre qui plus tard, remaniée, devint Gôt- ~er~~me/’M~e C~/)MseM~es-D~M.c,le quatrième des Drames de la Të~~o~e), n’est-elle pas, en effet, de 1848 ? Or la 7~o~’c, quatre ans après, naissait. Longue gestation ?v D’accord combien plus longue, pourtant, devait être celle de la musique (1) Mais je n’ai à raconter ici que celle du poème, et l’on verra que si, longue, elle le fut plus ou moins, ce ne fut certes point faute d’un dur labeur. Voici. Lorsque, en 1848, Wagner écrivit .S7<We~s"M, il y avait des années déjà (2) que, tout en achevant d’autres œuvres (3), il étudiait les sources du Mythe de Siegt’t'ied : Ies sources germaniques, scandinaves, toutes les sources. Gigantesque travail, dont, en certaines parties, la présente < Edition saura donner l’Idée ; travail si fructueux que Wagner, ne pouvant réussir à en faire la synthèse dans les limites d’un drame unique, ni se résigner d’ailleurs à ne la point faire du tout, joignit à son « poème d’opéra Il (Siegfried’s Tod) une esquisse narrative, en prose, géniale condensation du cycle légendaire et mythologique tout entier. Par quels détails du fond, sinon de la fable même, cette esquisse se distingue de L’Anneau e~< .V~M~-y, c’est ce qui sera dit en temps et lieu t) ; pour l’instant, (t) i8i8.t874. Cf. ci-.)cssus,p. U. (~ Depuis18<4. ( !) 7aMMM<M<’<-’ 18t0-i8t5). ~A~~t’/ï (t8~.i84~. (4) Dans t’.4p~M~<’(pp.) ;29.t ;3 ;!).-Dt’ /a<’<toMp~M<t~(~~) L’Anneaudit .V<MM~(/ et aussi dans les notes <3)do la p. 267, et (2)de la p. : !8-7.