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AVAXT-PROPOS D !t THAncCTEUR

t29

u

lume, lui révélera combien de siècles d’Humanité, scan-

dinave, germanique,

ou simplement

humaine,

strati-

nés autour

des racines de cette immense

Tétralogie,

expliquer, les Notes se contentent de fournir des exemples de la manière dont il importe de chercher le sens symbolique et profond des Drames, sous la surabondante vie extérieure, concrète, qui toujours y suffit à l’intérêt de l’action [Cf. les notes ~) de la p. i48, et (i) de la p. 494]. L’étude de mon ami Edmond Barthetemy, et le livre de M. bttxsT L’Art de Richard ~’aaH<’r rûEMt’rf P«~t~Kf, achèveront d’éclairer quiconque serait peu familiarisé avec do telles méditations. 4’ COMPARATIVES,

tes Notes sont avant tout choisies un second volume comme celui-ci n’eut pas suffi à tout contenir. Au reste l’essentiel, en ce cas, n’était nullement d’être complet à quoi bon tant n’ëruditiun ?’ ? tes Drames de Wagner, en eux-mêmes, ne doivent agir sur notre- esprit que par t intermédtaire du cœur, sur notre cœur que par l’intermédiaire des sens. S<u)ement, à un point de vue critique, il peut être attachant, démonstratif, utile, de suivre, presque vers par vers, ce qu’à su faire des sources cet immense Poète. Elles sont de deux familles, ces sources les Scandinaves, tes germaniques. De celles-là, les plus importantes sont los Eddas (et même la ~o~Ma~a-~oya) de celles-ci, le ~t~MH~ao <, l’épopée nationale aUcmande. Sans doute en est-il d’autres que j’ai du citer, mais d’une manière fortuite et brève presqu’aucune d’ettes n’étant traduite, je n’aurais pu faire de rapprochements qu’au prix d’une foule de commentaires qui auraient rebuté le lecteur, ta place no m’eùt-elle pas manqué. D’autre part, une difncutto m’embarrassait Wagner, évidemment, n’a pas tu tes Eddas dans tour vieil idiome islandais, mais dans leurs traductions allemandes (cette d’Ettmùtter(t83’ !) ; celle de Simrock(t851), qui, remarque assez importante, otïrent l’une et t’autra un système, déjà très heureux, d’allitération

pour la to~M~a, voir ci-dessous

pp.iOi-204. t’~M</<’Cr~t ?M~.

Or mes Notes font presque toujours,

pour ainsi dire, toucher f/M~ota~ le travail personnel accompli, par Wagner, sur ces précieux poèmes par lui transfigurés ; mais t’Hes le feraient sentir bien davantage encore, si j’avais pu citer tes textes. Si j’avais pu ? je pouvais mais à quoi hou ? pour qui ? Encore une fois, notre <t’uvre s’adresse au Public, à celui qui no sait pas t’attemaad car, pour quiconque le sait, qu’a-t -it besoin de notre aide ? Telles guettes, mes Notes comparatives, empruntées aux versions françaises ("<.tt j’indiquerai plus loin la bibliographie), sont suffisamment couctuantcs. grâce It ta sélection sévcre qao j’en ai faite,

puisqu’eUcs ae rapportent, eu &o<umc,aux muncs