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AVANT-PROPOS HU TRADUCTEUR

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dans Schade, dans Grimm, etc.,

sans oublier l’ouvrage

aussi, peu philosophique

mais précieux, de M. Hans

de Wolzogen

La Langue des Poèmes de Richard

tées ce jen, qui n’eût intéressé que des philologues on des linguistes, fût devenu fatigant, bientôt, pour le public, plus que pour moi ; et ma Traduction littérale, d’aiiteurs, paraitra tôt ou tard, j’espère, soit soute, soit en regard de celle-ci. Autre observation qui s’applique, non plus à. des mots isolés, mais a des groupes de mots entiers ; dans le même esprit que ci-dessus, lorsque la traduction quelque peu gaucho de l’un do ces groupes, mais seulement en des phrases d’importance secondaire, edt interrompu sans nécessite !e cours dramatique du dialogue, je me suis eubrcé d’établir, sur le fonds des mêmes mots allemands, une version d’allure plus aisée, de sens le plus voisin possible ; mais je n’y apporte aucun amour-propre ; e : s’il m’est proposé poar ces phrases peu nombreuses (très rares quinze i vingt-cinq au plus) une version à la /bM heureuse ou dramatique et littérale,

je n’hésiterai naturellement pas, dans l’une des éditions futures, à substituer à la mienne cette nouvelle version fragmentaire. Que cette note me soit l’occasion de placer une remarque essentielle, relative à la cause profonde en vertu de laquelle le mot-a mot strict importe, çà et là, fort peu cette cause profonde réside en ce que, à l’exception, bien M~OM, des irréductibles passages fMMrftManf à la symbolique g~t~ra~ de Fa’Mt~, le texte du poème eût admis des variantes (et il en existe, en effet). M. Chamberlain, l’un des deux auteurs de l’essai de littéralité philologique à quoi j’ai dû faire allusion, M. Chamberlain ne pense-t-il pas lui-même,et n’a-t-il pas écrit lui-mème, qu’abstraction faite, il faut le redire, des passages plus haut mentionnés, le poème, en un certain sens, ost plus fortuit » que la musique ? car cellu-ci est tout expressive (étant principe d’émotion pure) d’une vérité d’ordre plus vague, on plutôt moins particulier, pour lequel peut changer la t fable »,

mais d’une vérité, par là même,plus

certaine et plus absolue ; c’est ce que signiSe cet axiome, le plus wagnérien des axiomes (contenu dans Oper und Draina) : a La Musique, au liou d’exprimer, commela Parole, ce qui n’est que pensé, exprime la Réalité. Pour être en mémotemps musical, il suffit, en effet, qu’un su’~t soit ~MMa :H,à la condition qu’on entende ce terme en son acception esthétique la plus intime et la plus large. Ainsi pensa. Schopenhauer, ainsi Wagner, ainsi Carlyle et du dernier <nerevient à la mémoirel’idée, providentiellementà propos, l’idée qc~ilui faisait trouver, dans la substance des deux Eao<M, une M~«/00 !e MOStCALE