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AVANT-PROPOS DU TRADUCTEUR

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Les choses ont-elles changé depuis ces quinze ans ? Non pas Plutôt s’aggraveraient-elles

chaque jour, s’il

est possible. Et après ? Nous irons à Bayreuth, voilà tout là, du moins, la piété d’une admirable femme, la ferveur de quelques amis de Richard Wagner, per-

pétuent, en dépit de toutes les hostilités, la tradition (Topera ordinaire. Dans la musique instrumentale, pour taqoetto es Allemands ont un talent si original, il fallait une réforme analogue, car, bien que nous possédions sans aucun doute les plus grandes œuvres classiques qui existent dans cette branche de l’art, nous n’avons pas encore de méthodes vraiment classiques pour leur exécution. Mapremière tâche, alors, fut de préparer un plan détaillé pour la fondation <fMM<’<<ieo~ musicale complète,dans

laquelle seule l’institution projetée pouvait trouver son point de départ convenable, et par laquelle elle devait être continuellement renouvelée. C’était seulement par une telle préparation que la musique, notre branche d’art particulièrement allemande, et le drame, qui en est naturellement le dévetoppemeut, pouvaient avoir chance de trouver leur plus haute réalisation pour f~c~M~ott des <BMprMdM grands maitres et de ceux de leurs successeurs qui avaient conservé le style allemand dans sa pureté par ces moyens seuls on aurait assuré un développement qui pourrait permettre vraiment de les reproduire et qui devait être soustrait i tous les hasards, à toutes tes contingenceset à toutes les restrictions. Mais lorsque, ajoute Richard Wagner, < je me présentai avec ce projet, il sembla surgir ensemble toutes tes inOuences représentées dans notre presse et notre société, unies dans la plus violente opposition & mon œuvre et au plan que ~y avais ajouté pOMr~’<'M<’OMrc~M<’M<

de l’art allemand. Et, r~tK~att du

~c~M~ ayant été joué (on dépit de cette opposition), commeil fallait qu’it fut joue, a alors, ~CM~M<tt<~«aa~ me pOfM<

plus flt !ces,aire de marcher ~ft<’(MCM~~vers l’institution que /at’a~~ro/f~ paar ~oHMCfdes rfpr~M<o~tM Mto<< r~MM~reL ment r<~</t’.<,je me trouvai moi-mêmechargé d’une tache difficile, que comme toute chose quelconque on me laissa sent achever. J’avais personnellement à parfaire le d~ncit considérable qui était rMté après la représentation do la trilogie, terminée avec do telles difficultés(p. 80). N’importe Je ne ~M/aMpas avoir entrepn. <

~f MOtp~ f~<~<OM. ! eee festivals drantatiques et WM.ïtcau. r.

~.Ptfoonttno~M que le public réclamait, n moins que les garanties qui m’avaient été données ne formassent une partie de cette institution tout organisée que j’avais en tête et. qui non