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AVANT-PROPOS DU TRADUCTEUR
comme la Musique, et comme elle expressive de l’homme émotionnel (1), et comme elle suggérant ce que sous-entend le poète, n’est-elle pas précisée dans le <-oxtewagnérien, et, par suite, dans cette Traduction ? Qu’ils précédent, exécutent ou remplacent la Parole, nécessitent ou complètent la Note correspondante, Gestes, Regards, Attitudes, Immobilité même, Wagner n’a-t-il pas tout prévu ? N’a-t-il pas tout prévu pour le Décor aussi (2) depuis les jeux de la Lumière, de l’Ombre, élevées à l’importance d’agents actifs du Drame, jusqu’au rythme des Plans, des Couleurs et des Lignes ? Il est vrai, surtout si l’on songe au caractère cosmogonique du sujet de l’Anneau du Nibelung, que ces dernières indications pourront paraître parfois brèves, sèches, à force de sobriété mais si Wagner les a, dans le texte des poèmes, réduites au plus strict minimum, c’est parce que la symphonie, sans être jamais descriptive
renète suffisamment le Décor,
ou bien s’y reflète, projetant alors de l’Ame vers la Nature l’action, faisant à cette action participer les Choses, par de magnétiques effluences, par de réciproques influences (3) ; et dans ce cas, tout ce que le lec. (i) Cf.
~’OEMtW<fAr< de r.4fM<r : « Ce qui appartient à t’mit, c’est t’extérieur de t’homme.L’œit saisit la formeanimée de t’bomme,la compare avec tes objets ambiants et l’en différencie. Ce qu’il voit <aMM<M<a<fM<’M~
ce sont les mouvementsextérieurs, inconscients,causéspar une douleur ou une joie. Ensuite viennent tes émotions do l’homme intérieur Nt<MtO<fM«~ c’est-à-dire par
t’intermédiairode la physionomieet des gestes. (p. W). (t) Cf. Z’GEM~ d’Ar<de ~<’K !r ccC’est par le peintre que le théâtre doit atteindre à sa complète vérité artistique. » (f~M
~««Jt~Kr-r~
der Zt~Ma/Ï ; G~aMM~ &<fH, t. Ht, p. 73). (~) Cf. L’(jSMf~<~tr<de rAt’fKtr : La peinture < représentera te ~aysago, ~]i, vivant, sera commele fond devant lequel se manifestera hjMme vivait. La scène, qui doit représenter l’image de ht v’~ humaine,doit pouvoircontenir l’imagedo la nature pour ta r<tei)tc~omurebenstonde la vie dans laquelle t’homme se n~ !Ut. (~.
ilrid.)
