AVANT-PROPOS DU TRADUCTEUR
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teurs, durable assez pour les saisir, pas assez pour distraire de l’action vraie leur cœur ? Ne sont-elles pas, ces observations, de celles que n’importe qui saura bien faire soi-même ? et la seule que je me puisse permettre n’est-elle pas que si la Musique acquiert, dans l’œuvre de Wagner, une toute-puissance dominatrice, incontestable, incontestée, elle le doit à ce développa ment des poèmes (qui en sont le support) par des motifs humains purement psychologiques ? Et, si je voulais traiter de l’économie des Drames lorsque j’aurais noté comment parfois Wagner, avec logique, avec bonheur, en supprime toute « exposition
y ajourne toute expli-
cation, n’y nomme tel personnage que longtemps, bien longtemps après l’avoir su rendre intéressant pour nous quand j’aurais constaté que le Rheingold à part, tous ces Drames ont chacun trois actes (1), les treize actes restant, d’ailleurs, rigoureusement inséparables quand j’aurais souligné que matérielle ou morale, l’action n’y est rompue même par les changements de lieu, les transformations duj)écor (sans parler de celles de la Musique) suivant, accompagnant la marche des héros, localisant les interludes : < Hé !1 serait en droit de me dire quiconque va lire l’ouvrage nous n’avons pas besoin de vous pour découvrir ces choses ; nous avons des yeux, j’imagine 1 et, à moins que votre Traduction ne soit incomplète.
Elle ne l’est point ; et
c’est pourquoi, en ce qui concerne les Arts Optiques (2) (Décor, Plastique, Mimique et Danse) j’userai d’une analogue réserve
la Mimique, langue universelle
(i) Dans une lettre à Uhtig,déjà citée deux fois (pp. 70, 71) Wagnerdit qu’il livre bataille à la forme consacréeen cinq actes A partir du Va<MMM-F<mMnM
inclusivement,ses drames en ont
en effet trois, à l’exception, bien entendu, de L’Or-dw-RJMa. qui
n est qu’un Prologue (Cf.p. 27, note (i). (2) Les Arts Optiques : < Z.~A«t~ le Monde-de-h -La-
mière (Wagner).
