?-.
98
AVANT-PROPOS DU TRADUCTEUR
IV
IV
Applicables à toutes les oeuvres de Wagner à dater de la Tétralogie, y compris la Tétralogie, telles sont les théories dramatiques du Poète, dans leurs lignes les plus générales. A présent que j’en ai terminé la
?
mosaïque, j’aurais voulu montrer sous quelle forme, concrète,.cette même Tétralogie vérine leurs données ; car nous voici très près, comme autrefois Wagner (1), du point où ces éclaircissements ne se suffiraient plus sans exemples
mais quels exemples irai-je élire ? lesquels seront mieux probants que l’oeuvre en totalité ? Certes, il est tels détails (techniques) que je ne puis taire si je l’ai fait dans les trois chapitres précédents, le premier de polémique, le second de biographie, le troisième de compilation spéculative, je n’en ai plus le droit dans celui-ci, profession de foi du traducteur. Mais quoi ces détails réservés, irai-je faire aux lectours l’injure de douter de leur intelligence jusqu’à leur expliquer longuement, par exemple au point de vue de F < action
que, l’Ame étant ici l’unique moteur du Drame, cette action est tout Intérieure et passionnelle ; qu’elle n’en progresse pas moins, cette action, et sans cesse, et de phrase en phrase, et de vers en vers, et de mot en mot, et de geste en geste, dans le dialogue, dans les récits mêmes ; et comment, à la suite de scènes jamais trop longues, mais prolongées, où s’est accumulée, sans discontinuer, toute l’électricité dramatique, peu à peu, d’une situation décisive, le fa’t attendu, brutal, éclate comme un éclair (je ne dis pas comme un coup de théâtre), toujours visible aux specta- (t) Cf. L<’«r<’Mr WM~ p LXXVÏ,