J’ai honte, vain forgeur
qu’un simple apprenti confond.
A son art le vieux renonce ici :
Il cuit des mets pour toi.
Si le garçon cuit l’acier,
le vieux lui chauffe
un bon petit plat.
Mime, l’artiste, fait des… soupes ;
la forge n’est plus son fait.
Tous ses glaives,
je les ai mis en pièces…
Ses brouets ne valent pas mieux.[1]
La crainte, il veut que je la connaisse :
Un monstre doit m’en instruire.
Ce qu’il sait ce moins mal,
lui, mal me l’apprend.
Il gâche toujours ce qu’il touche !
Ho-ho ! Ho-ho ! Ho-heï !
Forge, marteau,
un solide fer.
Ho-ho ! Ho-heï ! — Ho-ho ! Ho-heï !
Le sang teignit
ton pâle bleu ;
ses rouges flots
jadis t’ont rougi.
Froide, lors, tu riais,
léchant sa tiède coulée !
Heï-aho ! Ho-ho ! Ho-heï !
Tu prends au feu
rougeur de feu
- ↑ Var. : je n’y toucherai.