- –––––––––––––au divin séjour ;
- –––––––––aux convives saints, Dieux et Déesses,
- –––––––––––––ta main ne doit plus
- –––––––––––––verser l’hydromel ;[1]
- –––––––––––––ma bouche oubliera
- –––––––––––––ta bouche d’enfant.
- –––––––––––––Du peuple sacré
- –––––––––––––tout te sépare,
- –––––––––––––loin du tronc
- –––––––––––––la branche morte est tombée ;
- –––––––––je romps ici notre lien :
- –––––––––de mes regards divins je te bannis.[2]
Les Walkyries.
(faisant éclater leur douleur)
- –––––––––––––Las ! Las !
- –––––––––––––Grâce pour elle !
Brünnhilde.
- –––––––––––––Tu me dépouilles
- –––––––––––––de tous tes dons ?
Wotan.
- –––––––––Ton vainqueur doit te les prendre !
- –––––––––––––Ici, sur ce roc,
- –––––––––––––reste en exil ;
- –––––––––––––inerte et sans armes,
- –––––––––––––dors ton sommeil ;
- –––––––––qu’un Homme dompte la vierge,
- –––––––––s’il la trouve sur son chemin !
Les Walkyries.
- –––––––––––––Arrête, Père !
- –––––––––––––arrête-toi !
- –––––––––––––Veux-tu voir la vierge
- –––––––––––––par l’Homme flétrie ?
- –––––––––––––O Dieu terrible, épargne
- –––––––––––––lui l’horrible affront :
- –––––––––ton arrêt sur nous fait tomber même affront !
- ↑ Var. : Aux banquets des dieux, fêtes célestes,
- ta main ne doit plus
- m’offrir l’hydromel ;
- ↑ Var. : tu es bannie !