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–––––––––––reconnaît son pouvoir : —
–––––––––son souffle vaillant renverse
–––––––––à la fin la porte orgueilleuse
–––––––––––qui nous retenait,
–––––––––nous – loin de lui ! –
–––––––––––Jusqu’à sa sœur
–––––––––––son vol a volé ;
–––––––––l’Amour attire l’Avril ;
–––––––––––au fond des cœurs
–––––––––––l’Amour se cachait ;
–––––––––heureuse elle rit vers le jour.
–––––––––––La sœur fiancée
–––––––––––est sauvée par son frère ;
–––––––––––l’obstacle ancien
–––––––––––s’écroule en débris ;
–––––––––––couple joyeux,
–––––––––––ils se sont reconnus :
–––––––––unie est l’Amour à l’Avril !
Sieglinde.
–––––––––––C’est toi l’Avril
–––––––––––rêvé par mon âme,
–––––––––aux mois désolés d’hiver :
–––––––––––mon cœur t’accueillit
–––––––––––d’augustes frissons,
–––––––––quand tes yeux vers moi fleurirent.
–––––––––Tout pour moi fut étranger ;
–––––––––sans joie mon entourage ;
–––––––––mon cœur jamais ne comprit
–––––––––ce qui vint jusqu’à moi.
–––––––––––Mais toi seul
–––––––––––ce cœur t’a reconnu :
–––––––––––dès l’instant où tu vins,
–––––––––––mien fut ton être !
–––––––––––Le secret de mon sein,
–––––––––––– tout mon cœur –
–––––––––––clair comme l’aube
–––––––––––luit à mes yeux ;
–––––––––––des sons ont chanté,