matinée, et si le temps est toujours mauvais, je télégraphierai moi-même à Wesendonk, priant également d’envoyer le coupé à la gare à neuf heures du soir (si ce n’est pas trop vous demander). Nous verrons après cela comment, dimanche, nous oublierons ensemble le mauvais temps. — Trouvez-vous que ce soit bien ainsi ?
Mes meilleures salutations !
Si vous pouviez m’envoyer encore utilement
une dépêche, je voudrais plutôt venir
avant-midi, (arrivée à Zurich à 2 h. 30) tellement je
crains mon incapacité de travailler, à cause du
mauvais temps ! Mais il faut alors que la dépêche
me parvienne ici avant neuf heures du matin.
69.
Je viens de terminer la lecture d’Egmont. Le dernier acte est pourtant fort beau. — Autrement la prose m’a choqué dans cette pièce : après le Tasse, cela vous a l’air d’une esquisse inachevée. Beaucoup de traits pleins de vie, et cependant l’ensemble manque de vraie vie. Ce n’est point encore une œuvre d’art parfaite, et je crois que, sous ce rapport, le Tasse est unique. Cependant j’ai été touché, cette fois également, surtout par le dernier acte. — Est-ce