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m’instruire, mais veulx bien vous avouer que nul part n’ay trouvé plus de lumière qu’en la cité de Marseille et que longtemps ay balancé sy ne devois pas là me fixer. Je vous en diray la raison en une autre letre.

Salut.

Platon.




ALEXANDRE


Alexandre rex à son très amé Aristote, salut.


Mon amé,

Ne suys pas satisfait de ce qu’avez rendu public auleun de vos livres que devez garder soubs le sel du mystère, car c’est en profaner leur valeur. Or donc, vous prins retirer iceulx des mains profanes et ne plus doresnavant les rendre public sans mon assentiment.

Quant à ce que m’avez mandé d’aller faire un voyage au pays des Gaules afin d’y apprendre la science des Druides, desquels Pythagoras a fait si bel éloge, non seulement vous le permets, mais vous y engage pour le bien de mon peuple, car n’ignorez pas l’estime que je fais d’icele nation que je considère comme étant cele qui a porté la lumière dans le monde.

Je vous salut.

Ce XX des Kalendes de may, an de la CV Olympiade.

Alexandre.