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demeure à une partie des employés de la Compagnie ; le reste consiste en barraques pour les soldats, en magasins, etc. La porte d’entrée est près de la rivière, avec un pont-levis ; et du côté opposé il y a une longue rue, où sont logés les autres employés de la Compagnie et quelques Chinois. La garnison est à peu près égale en nombre à celle du fort du Diamant ; mais la plus grande partie se trouve presque toujours malade, l’air étant ici bien plus malsain qu’à Batavia même.

L’employé qui gère à Bantam au nom de la Compagnie, sous les ordres du gouvernement de Batavia, a le titre de commandant, et préside au commerce qui se fait ici, lequel consiste en poivre et en un peu de fil de coton. Il y a aussi un fiscal, qui est chargé de veiller spécialement à la contrebande qui pourroit avoir lieu. Lorsque le commandant sort en cérémonie il est accompagné d’une garde de douze soldats, commandée par un officier. Ceux qui sont sous ses ordres ne l’approchent qu’avec les plus grandes marques de respect.

Le commandant de Bantam a l’inspection sur les factoreries de la Compagnie à Lampong-Toulan-Bauwang et à Lampong-Samanca, situées toutes deux à l’extrémité méri-