Cap à la construction des maisons et à d’autres ouvrages ; la Compagnie leur fournit les vivres nécessaires à leur subsistance.
Un sergent, sous le nom de chef-de-poste (posthouder), y surveille, avec vingt-quatre hommes, ces malfaiteurs, qui, lorsque j’y mouillai au commencement de 1771, étoient au nombre de soixante-dix au moins. Il n’est permis à aucune femme, pas même à celle du sergent, de séjourner dans l’île. Ce sergent demeure à l’extrémité orientale de l’île, où l’on a bâti quelques maisons pour les malfaiteurs. L’île est entourée de plusieurs récifs ; et à un quart de lieue au sud gît un grand rocher à fleur d’eau, connu sous le nom de la Baleine (de Walvisch), où il y a de forts brisans pour peu que la mer soit agitée. La rade, à l’est de l’île, a neuf brasses de profondeur.
La baie de la Table est circonscrite au sud par trois hautes montagnes ; savoir, la montagne du Lion à l’ouest, celle de la Table au centre, et celle du Vent (Wind-berg) ou du Diable (Duivels-berg) à l’orient. Ces trois montagnes forment ensemble à peu près un demi cercle qui contient la vallée de la Table (Tafel-vallei), dans laquelle se trouvent la ville et le château du Cap.
La montagne du Lion a reçu ce nom de ce