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CHAPITRE VII.

Conclusion.



Les Européens mènent au Bengale une vie fort commode et fort douce : les hommes, qui sont presque tous au service de la Compagnie, emploient une partie de la matinée à vaquer à leurs affaires, et ceux qui sont un peu à leur aise prennent à leur service un Nègre pour secrétaire, à qui ils donnent vingt à vingt-cinq roupies par mois. Ces Nègres sont des descendans des Portuguais qui avoient épousé des femmes du pays. Ces enfans tiennent de leurs mères par la couleur, mais ils ont conservé la religion de leurs pères. Ils ont une belle écriture et copient fort exactement le hollandois, quoiqu’ils n’en comprennent pas un seul mot. Ces gens soulagent de cette manière les Eu-