Page:Voyage par le Cap de Bonne-Espérance à Batavia, à Bantam et au Bengale, en 1768, 69, 70 et 71.djvu/275

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nombre des vaisseaux qui, pendant trente ans avant cette défense, ont coulé bas par une trop grande charge, avec ceux qui, durant un même laps de tems, ont été perdus depuis l’année 1742 : je pense que la différence ne seroit pas considérable, si l’on en excepte les vaisseaux qui ont resté sur la rade du Cap de Bonne-Espérance, et sur quelques autres rades, ce qu’on ne peut attribuer à une trop forte cargaison. La Compagnie a dépensé plus de dix-huit millions de florins à ces primes, ainsi qu’on peut le voir par le calcul que je vais en donner ici par approximation.

Les primes qu’on accorde à chaque vaisseau lors de leur retour en Europe (l’équipage compté, l’un portant l’autre, à cent vingt hommes), montent à plus de dix-huit mille florins. En voici la preuve :